Auteur
Eugène Goblet d’Alviella & Gérard de Nerval
Le livre
La Loge bleue ou symbolique forme
une pyramide à trois degrés : les apprentis, les compagnons, les
maîtres. Chacun de ces degrés possède sa formule de serment, ses
symboles, ses rites et ses légendes propres. Dans l’esprit de
l’institution ce sont les maîtres qui, seuls, possèdent la
plénitude et la finalité du secret maçonnique. En a-t-il toujours
été ainsi au sein de la franc-maçonnerie et, dans la négative,
quelles sont les origines respectives de ces trois degrés ? Si,
comme d’aucuns le soutiennent relativement au grade de maître, la
franc-maçonnerie spéculative a transformé ici un rang ou une
fonction en un degré, dans quel but et sous l’influence de quels
éléments s’est accomplie la transformation ? En examinant ces
questions, l’auteur traite outre de l’origine du degré, de
l’histoire de sa légende et de l’interprétation de son
symbolisme.
Dans son « Voyage en Orient »,
Gérard de Nerval relate la légende de maître Hiram (AdonHiram dans
le texte), de Salomon (Soliman) et de la reine de Saba (Reine du
matin) que lui aurait transmise un conteur de Constantinople. Le
récit de la légende d’Ham Abif fait par Gérard de Nerval n’est
pas, loin s’en faut, le premier. Cependant, la proximité de
l’auteur avec les milieux maçonniques nous donne à penser que les
éléments fondamentaux du mythe maçonnique qu’il y relate sont
ceux qui président à l’initiation au troisième degré telle que
pratiquée aujourd’hui aux différents rites.
Un mot sur l’auteur
Eugène Goblet d’Alviella
Docteur en droit, en philosophie et lettres et en sciences politiques, Eugène Goblet Alviella est initié en 1868, dans la loge Les Amis philanthropes à Bruxelles. En 1875-1876, alors correspondant d'un journal bruxellois, il accompagne le Prince de Galles dans un voyage en Inde et profite de l'occasion pour confronter ses idées théoriques sur la religion à la réalité locale.
Le 5 mars 1909 il devient membre de la loge de recherche Quatuor Coronati de la Grande Loge unie d'Angleterre, à Londres.
De 1884 à 1914 il enseigne l'histoire des religions à l'Université libre de Bruxelles et en devient le rcecteur en 1896.
Président de la Société royale belge de géographie, il publie un grand nombre d’ouvrages ayant pour thème le pacifisme, l’économie ou encore le symbolisme maçonnique. Très impliqué dans le développement du Rite écossais ancien et accepté, il est à l’origine de la refonte de nouveaux grades du rite dont il devient Grand commandeur.
D’abord incinéré au Père Lachaise, ses cendres sont ensuite inhumées dans la crypte d’un mausolée maçonnique et symbolique construit de son vivant et selon ses instructions au cimétière de Court-Saint-Etienne en Belgique.
Gérard de Nerval
Gérard de Nerval, est une figure majeure du romantisme français. Son monumental Voyage en Orient qui paraît en 1851, récit quelque peu romancé de ses voyages, est construit comme un chemin initiatique. Il affirme notamment avoir été initié aux mystères druzes lors de son passage en Syrie, où il aurait atteint le grade de « refit », l’un des plus élevés de cette confrérie. Peut être Gérard de Nerval, s’est-il aussi rêvé
franc-maçon même si l’historien ne trouve pas trace de son initiation dans les archives. Quoi qu’il une soit, sa vie a souvent croisé celle de maçons reconnus et sa passion pour le processus initiatique ne s’est pas démentie. Toute son œuvre est fortement teintée d’ésotérisme et de symbolisme, notamment alchimique et maçonnique.
Caractéristiques
- Dimensions : 210 x 250 mm
- Nombre de pages : 160